Des centaines de milliers d’Algériens ont défilé dans la capitale contre un cinquième mandat du président Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, au pouvoir depuis 1999. Encore plus nombreux que lors de la manifestation du vendredi précédent, et avec une même préoccupation : maintenir à tout prix le caractère pacifique de la contestation dans un pays meurtri par la violence.
Les femmes Algeriennes, présentes au rassemblement sont très actives et parties prenantes de la manifestation contre le cinquième mandat du président algérien Bouteflika.
A Alger, Oran, Constantine ou Sidi Bel Abbès. Jeunes et vieux, hommes et femmes, ils ont marché pour crier leur ras-le-bol, dire leur colère. Et ce cri inattendu, de libération, d’une foule qui brave la crainte de la répression mais aussi sa propre peur, ne ressemblait en rien à l’explosion de violence que l’on nous promettait s’agissant de l’Algérie.
« Alger-Houari-Boumédiène », est un aéroport algérien, situé sur la commune de Dar El Beïda à 16 km à l'est d'Alger. Premier aéroport algérien par son importance, il est désigné troisième meilleur aéroport d’Afrique en 2015, classement déterminé par un vote des voyageurs et basé sur l'expérience globale dans l'aéroport3,4.
Sa capacité est de 22 millions de passagers par an : Terminal Ouest (10 millions de passagers) + Terminal Sud (6 millions de passagers) + Terminal Intérieur (6 millions de passagers), ce qui en fait le premier aéroport africain en termes de capacité devant celui de Johannesbourg (21 millions de passagers par an) et devant celui de Casablanca (14 millions de passagers par an) et du Caire (16 millions de passagers par an). En revanche, en termes de trafic, il ne pointe qu'en 8e position, devancé notamment par des destinations touristiques africaines, comme Charm el-Cheikh ou Nairobi-J. Kenyatta. L'aéroport a accueilli en 2018 plus de 10 millions de passagers et plus de 350 000 tonnes de fret. L'aéroport d'Alger est desservi par plus de 25 compagnies aérienne
Alger (en arabe : الجزائر (Al-Jazā'ir)note 1,2, en berbère : ⴷⵣⴰⵢⴻⵔ (Dzayer ou Lezzayer)3), surnommée El Bahja (« la joyeuse »), El Mahrussa (« la bien-gardée ») ou El Beida (« la blanche »), est la capitale de l'Algérie et en est la ville la plus peuplée. Située au bord de la mer Méditerranée, la ville donne son nom à la wilaya dont elle est le chef-lieu. La ville d'Alger est en fait constituée de plusieurs communes et n'a ni personnalité juridique, ni structure d'administration en propre. L'unité urbaine d'Alger comptait 2 481 788 habitants selon l'Office national des statistiques algérien d'après le dernier recensement de 20081. Avec 4,4 millions d'habitants selon le ministère des Affaires étrangères français4, tandis que l'agglomération en comptait environ 6 727 806 habitants en 2010 suivant le classement des 100 plus grandes villes du monde par World Gazetteer5 et 7 796 923 habitants en 2015 selon Population Data6, Alger est la première agglomération du Maghreb.
Fondée au IVe siècle av. J.-C., comme comptoir phénicien en pays berbère, sous le nom d'Ikosim, elle est occupée par les Romains, les Vandales, les Byzantins et les Arabes puis au début du Moyen Âge par la tribu berbère des Beni-Mezghana. C'est le souverain berbère de la dynastie ziride Bologhine ibn Ziri, au milieu du Xe siècle qui fondera l'Alger actuelle, sous son nom El-Djazaïr ou Lezzayer, employé encore de nos jours pour la désigner en arabe et en berbère. Elle ne prend son rôle de capitale de l'Algérie qu'à partir de la période de la régence d'Alger en 1515. Elle est alors une des cités les plus importantes de la mer Méditerranée entre le XVIe siècle et le début du XIXe siècle, pratiquant le corso, et à laquelle les puissances maritimes versent un impôt pour le passage de leur flotte. Son rôle de capitale du pays sera confirmé lors de la colonisation française où elle devient le siège du gouverneur général de l'Algérie. Alger fut la capitale de la France libre de 1942 à 1944. Depuis l'indépendance de l'Algérie, en 1962, devenue capitale de l’État algérien, elle abrite le siège des institutions politiques du pays en plus de tenir un rôle de premier plan économiquement.